Loi "handicap" du 11 février 2005 : Un an après, les associations restent vigilantes (08/02/2006)

Le Comité d'Entente* a participé activement à l'élaboration de la loi du 11 février 2005, comme il le fait aujourd'hui sur les textes réglementaires. Un an après son adoption, le Comité d'entente tient à souligner qu'il reste très vigilant quant à la mise en oeuvre de la loi.

La loi du 11 février 2005 est l'aboutissement de nombreuses mobilisations et de la politique de concertation mise en place entre le gouvernement et les associations. Elle implique un véritable changement de culture avec le passage d'une logique d'assistance à une logique de solidarité, la mise en place d'une évaluation individualisée des besoins des personnes en situation de handicap en fonction de leur projet de vie et des réponses adaptées.

 

Des attentes :
Aujourd'hui, le Comité d'entente attend de la loi qu'elle permette de concilier deux approches complémentaires. D'une part, la recherche d'une réelle participation sociale et d'une plus grande autonomie des personnes en situation de handicap. D'autre part la nécessité absolue de se doter d'un tissu institutionnel à la fois dense et varié, afin de permettre le libre choix des personnes entre la vie à domicile et un accueil en établissement spécialisé.

 

Un système de veille :
Les associations restent donc vigilantes. Une vigilance au plus près des personnes en situation de handicap et de leurs familles grâce à un système de veille s'appuyant sur un réseau de délégations ou d'associations locales. Ces dernières siègeront dans les nouvelles instances créées par la loi et pourront faire part des dysfonctionnements éventuels de ces instances mais aussi transmettre les témoignages de personnes rencontrant des difficultés dans l'acquisition de leurs nouveaux droits.

 

Une charte :
Afin d'assurer efficacement cette veille, le Comité d'entente souhaite décliner sa dynamique nationale au niveau local. Il appelle l'ensemble des associations concernées à se réunir en comités. Ainsi, le Comité d'entente vient de se doter d'une charte qui établit des règles de bonnes pratiques dans la représentation des personnes en situation de handicap.

 

Le Comité d'entente prêtera donc une attention très particulière à la mise en oeuvre de la loi du 11 février 2005 afin que les personnes en situation de handicap et leur famille voient une réelle amélioration de leur vie quotidienne. Il alertera le gouvernement et la presse si l'application de la loi ne se faisait pas en accord avec les principes posés ou si elle devait se faire de manière restrictive.

 

* Le comité d'entente représente plus de : 2 500 associations, 5 500 établissements et services, 800 000 personnes. C'est un lieu d'échange et de mise en commun de positions politiques. Il constitue un réseau d'influence et un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics. Ses neuf porte-parole sont : L'A.P.A.J.H. (Association pour Adultes et Jeunes Handicapés) ; L'A.P.F. (Association des Paralysés de France) ; Le C.L.A.P.E.A.H.A. (Comité de Liaison et d'Action des Parents d'Enfants et d'Adultes atteints de Handicaps Associés) ; Le C.N.P.S.A.A. (Comité National pour la Promotion Sociale des Aveugles et des Amblyopes) ; La F.N.A.T.H. (Association des Accidentés de la Vie) ; Le G.I.H.P. (Groupement pour l'Insertion des Personnes Handicapées Physiques) ; L'U.N.A.F.A.M. (Union Nationale des Amis et Familles de Malades Mentaux) ; L'U.N.A.P.E.I. (Union Nationale des Associations de Parents et Amis de Personnes Handicapées Mentales) ; L'U.N.I.S.D.A. (Union Nationale pour l'Insertion Sociale du Déficient Auditif).

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